Petit  Cerf-volant

Petit Cerf-volant enfourche l’Alizé et va parcourir le monde. Pardonne-moi si je te retiens par un fil. J'aimerais tant que tu me reviennes ! Je te promets que le fil  sera très long. Tu ne t'approcheras pas trop du soleil car même s’il est assez gentil pour nous donner de sa chaleur et de sa lumière, il te brûlera les ailes si tu le côtoies de trop près.

Tel un oiseau tu parcourras la savane, tu sauteras pardessus les montagnes, tu traverseras les océans. Il paraît que de là haut on voit mieux le fond des mers. Que de merveilles tu me conteras !

  Toi à qui rien n'échappe, toi qui d'un seul coup d’œil embrasses le monde, tu verras la bien-aimée. Tu me diras qu'elle est toujours aussi belle. Tu me diras qu'elle est au bord de la rivière avec des amis. Tu la verras leur tenir la main pour le début de la grande chaîne d'amour.

Tu l'entendras chanter cette chanson  qui  parle de bonheur  infini et de plaisirs éternels. 

Tu verras, elle est encore plus belle quand elle chante. Sa voix semble venir des profondeurs du ciel.

Anthony Benoît

Précédent
Précédent

Itération

Suivant
Suivant

La couleur des mots